Définition :
délamination complexe de la rétine et du vitré postérieur au niveau de la macula.
Terrain :
Myopie supérieure à 10 dioptries et longueur axiale sup à 26 mm.
Facteurs pathogéniques :
- Anomalies de l’interface : Traction par la hyaloide postérieure partiellement détachée ou traction par la membrane épirétinienne dans plus de 40 des cas
- Les zones d’atrophie choriorétinienne favorisent le clivage entre épithélium pigmentaire et neurorétine avec une diminution des capacités de pompe de l’épithélium pigmentaire.
- Le staphylome postérieur joue un rôle essentiel, on le retrouve dans près de 90% des cas
Bilan :
Le diagnostic et le suivi repose sur l’imagerie OCT. C’est l’OCT qui a permis de découvrir et comprendre cette pathologie.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]
Cas n°1
Suivi sur 4 ans d’un rétinoschisis postérieur stable
Cas n°2
Du schisis au trou maculaire, évolution en 2 ans
Cas n°3 :
Rétinoschisis postérieur pré et post-opératoire
Traitement :
- Le traitement chirurgical est réservé aux formes d’évolution majeure. Les résultats fonctionnels sont incertains et le risque de complications (décollement de rétine, trou maculaire) n’est pas négligeable.
- La technique repose sur la vitrectomie, le pelage de la membrane limitante interne de la rétine et de façon inconstante, le tamponnement interne par gaz.
- Lorsqu’il existe une altération de la ligne de jonction entre articles externe et interne des photorécepteurs, le risque de trou maculaire est plus élevé après vitrectomie.
Prise en charge :
Anesthésie générale, ambulatoire